Chaque année, le musée puise dans son fonds documentaire et ses collections la matière d'un thème nouveau.
Plusieurs créateurs : photographe, peintre, dessinateur, sculpteur présentent leurs œuvres dans la charreterie ou l'église du prieuré, deux lieux d'inspiration au plus proche du monde rural.
10 février - 10 mars 2024
A leur arrivée dans le Perche, Sophie K et Philippe Lermaire découvrent les vestiges de l'usine Abadie, au Theil-sur-Huisne. Subjugués et intrigués, ils décident de partir à la recherche de la mémoire de ce lieu, ancien fleuron industriel du Perche et du Département de l'Orne ( 1866 - 1975 ). Leur choix est cleir, c'est la mémoire, l'indentité ouvirère qu'ils souhaitent mettre en lumières. C'est ainsi qu'ils font la rencontre de treize anciens ouvirers, qui acceptent de partager leurs souvenirs.
Sophie K et Philippe Lemaire nous livrent à travers leurs portraits et leurs témoignages une histoire sensible, celles d'hommes et de femmes qui ont vécu les derniers souffles de l'usine Abadie.
15 juin - 15 septembre 2024
Anne Laval accumule les matières qu’elle collectionne aux quatre coins de son atelier, les oubliant parfois et les retrouvant toujours, pour les retravailler au gré de ses réflexions. Souvent, ses créations font écho avec les lieux dans
lesquels elle expose.
Ainsi, Anne Laval a imaginé et créé les œuvres qui composent l’exposition Pour ce(ux) qui reste(nt) en se nourrissant de l’espace et de la lumière, mais aussi de l’ombre, de l’église de Sainte-Gauburge. Chaque partie de l’église dialogue avec une œuvre ou une installation, et se reflète en elle dans une fragile osmose. Elles se révèlent mutuellement par des liens imperceptibles, un rapport particulier à la lumière et à l’instant.
Anne Laval nous plonge dans un univers où des mondes fossiles côtoient d’immenses linceuls. Elle nous entraine à l’orée d’une forêt d’ossements, nous fait découvrir un paysage perdu et nous offre à voir de petites écumes et de délicats souffles reliquaires, nous révélant toute la beauté de notre monde, mais aussi sa fragilité.
28 septembre 2024 - 16 février 2025
A travers cette exposition, c'est le statut même des bâtiments de la ferme qui sera mis en lumière. De la simple masure au milieu des champs à la grosse exploitation agricole, en passant par la résidence principale ou secondaire, ce sont toutes les facettes, usages et usager de ces éléments architecturaux indissociables des paysages du Perche qui seront exploités à travers le temps.
L’Écomusée, riche d’une belle collection d’objets et de mobiliers scolaires, explore, ici, une mutation essentielle de la société sous la Troisième République. La gratuité et l’obligation de la scolarité, généralisée par les Lois de Jules Ferry (1881) transforment l’école en service public. À l'époque, la population française vit majoritairement du travail de la terre. Les mutations du monde agricole au XXe siècle impliquent une réforme des mentalités. Ainsi, l'école joue un rôle actif dans la vulgarisation scientifique de ces évolutions. Le monde rural et l'activité agricole occupent dans les manuels scolaires une place prépondérante jusqu'aux années 1960... Découvrez l'exposition numérique en cliquant ici
Les manières de table, passant de la gamelle à l’assiette historiée expriment heurs et malheurs d’une période tragique de notre histoire, la guerre 1914-1918.
Au cantonnement et sur le front, la gamelle et le bidon, ces objets du quotidien militaire, sont rudimentaires mais précieux pour le soldat. Pour lui la question de la nourriture et de la boisson est omniprésente.
A l’arrière, se joue une autre représentation, fervente ou mercantile, s’invitant à table, dans les vaisseliers et sur les murs. L’assiette historiée donne dans tous les registres, de l’humour à la plus grande martialité. La guerre de 14/18 a eu ses objets
dérivés... Découvrez l'exposition numérique en
cliquant ici
Renseignements et réservation :
Prieuré de Sainte-Gauburge
61130 Saint-Cyr-la-Rosière
Tél. : 02 33 73 48 06